16 septembre 2012

8 juillet 2012: San Francisco: Let’s try to escape The Rock !


Encore une journée où la grasse mat’ n’est pas de mise. Lever à 6h30 ce matin pour une bonne grosse visite de la ville mais aussi et surtout, la visite d’Alcatraz.

J’ai réservé avant de partir (les billets partent vite en périodes de forte affluence et en plus ainsi vous avez déjà vos billets électroniques et épargnez donc une file) nos billets pour la visite de cette prison mythique (http://www.alcatrazcruises.com/, seule compagnie autorisée à mener les excursions sur l’île par le National Park Service, qui gère l’endroit) à 9h10 (soit la première du jour). Pour visiter ‘l’île, il vaut mieux opter pour cette dernière puisque pendant 30 minutes (les bateaux partent pour l’île toutes les demi-heures), vous aurez l’île rien que pour vous (surtout si comme nous vous vous précipitez à la sortie du bateau. Ou alors réserver pour la nocturne afin d’avoir des frissons dans le dos (un peu plus cher, avec un guide ranger). Coût par personne (bateau/entrée/audio-guide disponible en diverses langues dont français) = 28$
J’en reviens donc à notre lever, doucher et cie (sans oublier le magnifique petit déjeuner de l’hôtel. Hum hum *ironie*). On est prêt un peu avant 8heures. On part assez tôt car notre (non-)expérience des transports san franciscains nous fait prendre quelques précautions et en plus, il faut être au quai 30mintues avant le départ. On a repéré l’arrêt de bus, à environ 5minutes à pieds de l’hôtel, mais faut-il encore que les bus soit à l’heure (d’après le site de la ville http://www.sfmta.com/cms/home/sfmta.php ) et qu’on ne se trompe pas d’arrêt (ils ne sont pas tous indiqués sur les horaires). Mais tous se déroulent bien, on grimpe dans le bus munis de notre carte MUNI (ah ah le jeu de mot pourri) achetée la veille (il suffit de passer la carte magnétique sur devant la machine ; soi-disant qu’on peut le faire à travers du portefeuille, mais ça marche 1x sur 2). Le bus est plutôt vide à cette heure matinale un dimanche ; que quelques autres touristes comme nous. Plus ou moins 15 minutes plus tard, on arrive à un arrêt qui me semble être le bon. 5 petites minutes de marche et on arrive enfin au Pier 33, là où a lieu le départ des bateaux pour Alcatraz (vous ne saurez pas le louper, il y a une grande arche et plein de panneaux à l’entrée). Il est 8h40, pile poil à l’heure.
Coit Tower (en face des Pier)

Nos tickets électroniques

 
Un stress en moins puisqu’on est sur place mais aussi une petite déception : le ciel est ultra-couvert aujourd’hui, il fait aussi gris qu’en Belgique, et en plus on ne peut pas dire que les degrés nous fassent ressentir que nous sommes en été. Malheureusement on ne fait pas la météo et on devra se contenter de ce temps de Toussaint pour notre traversée et visite… D’un autre côté cela rajoute un côté mystérieux voir inquiétant à l’île !

Après une file, une seconde file, une photo souvenir (à l’achat à la sortie of course), on embarque dans l’Alcatraz Flyer. Le temps étant plutôt morose, on décide de faire la traversée aller (courte puisque seulement 2.4km sépare l’île du quai ; soit environ 10 petites minutes) à l’intérieur, juste à côté de la porte (pour sortir parmi les premiers).




 
Une fois accosté, on sort vite du bateau : on y est ! La visite de cette prison mythique, je l’attendais depuis longtemps et avec raison : ça a été un des moments forts de notre visite de SF. Sortis parmi les premiers, on se trouve bloqués dans notre élan par un guide qui accueille les premiers visiteurs sur l’île. Mais après 1 ou 2 minutes, on s’éclipse par le côté pour grimper (à Frisco, les pentes jamais ne s’arrêtent :p) deux belles montées vers le début de la visite audio-guide pour récupérer nos écouteurs en français (mama Volda est happy ^^).





Petite histoire d’Alcatraz avant de parler de la visite : le nom de l’île « Alcatraz » vient de l’espagnol (n’oubliez pas que les premiers à peupler la Californie sont les espagnols, d’où le nom de « San Francisco » qui fut donné à la mission le 9 octobre 1776 en hommage à Saint François d’Assise) « alcatraces »  signifiant « pélicans » désignant ainsi les nombreux oiseaux peuplant l’île (à certains endroits, on a aussi peur de se recevoir une fiente que un samedi ensoleillé sur la plage d’Ostende juste après le printemps). L’île a abrité successivement divers « habitants ». Tout d’abord, elle fut une propriété militaire (servant de défense) entre 1850 et 1909 : forteresse puis prison pour les sympathisants confédérés lors de la guerre de sécession  et prison officielle pour les prisonniers militaires à partir de 1868. C’est en 1909 que l’armée américaine (délaissant ainsi son rôle de défense) quitta l’île pour laisser la place à la prison militaire (entre 1909 et 1933). Commencèrent alors d’importants travaux pour construire un bloc de bétons pour cellules, cuisine, infirmerie… En 1912, les travaux furent terminés et l’île prit le surnom de « The Rock » (pour son imposante masse faisant penser à un rocher). En octobre 1933, la prison changea de statut et accueillit dès lors des prisonniers civils. Bien sûr, c’est cette période de prison fédérale de haute sécurité entre 1934 et 1963 (à cause de coûts de gestion trop élevés) qui resta dans les esprits de tous. Pour sa réputation d’impossible à évader , son mystère, sa haute sécurité et ses conditions d’enfermement strictes (mais bonnes néanmoins comme en témoignent d’anciens détenus) et aussi dû à de nombreuses productions hollywoodiennes et télévisées. Derniers occupants de l’île abandonnée après la fermeture de la prison, les Amérindiens (de 1969 à 1971) (ils réclamaient leur droit de posséder cette île vu qu’ils furent les premiers « propriétaires » pour y ouvrir un centre éducationnelle) avant que The Rock ne soit mis sous la protection du service des parcs nationaux des Etats-Unis pour en faire un site historique.

La visite, libre mais guidée pas à pas par l’audio-guide, est ultra-intéressante. Elle nous permet d’entrer dans la plupart des pièces du bloc central : cellules, cour de récré, réfectoire, bureaux… Chaque fois avec des explications très intéressantes.


Help!


Garde à vous!



Cour de récré
 
Quartier de haute sécurité


Une cellule "trou" pour isoler les pires détenus (coupés du monde, lumière...)

Bibliothèque

Clé en sécurité en hauteur pour la galerie des armes
 

Effest personnels des privilégiés

Gardien en uniforme
 
 

 
 
Notamment sur la seule évasion réussie (ou pas, vu qu’on a jamais plus entendu parler des évadés ou retrouvé leur leur corps) sur les 14 qui eurent lieu. L’île n’étant située qu’à 1.5 mile de la baie, les prisonniers pouvaient entendre, par exemple, les festivités du Nouvel An : assez proche de la ville pour entendre ce qu’ils manquent, trop loin pour y participer. Ces 2.4km de séparation peuvent paraître peut ; néanmoins, essayez un peu de nager ceux-ci dans les eaux glaciales et houleuses de la baie (et encore si vous êtes parvenus à défier toutes les mesures de sécurité de l’île). Néanmoins, le 11 juin 1962, 3 évadés manquaient à l’appel : Frank Morris et John et Clarence Anglin. Disparus pendant la nuit via les bouchons d’aération, ils ne furent jamais retrouvés (un seul corps fut retrouvé dans la baie sans certitude qu’il s’agisse d’un des évadés). Pour leurrer les gardiens, ils avaient même fabriqués de fausses têtes en papier mâché pour les placer dans leur lit à leur place. Cette histoire donna naissance à un film bien connu avec Clint Eastwood : « L’évadé d’Alcatraz ».


Autre fait important, la bataille d’Alcatraz du 2 au 4 mai 1946 durant laquelle deux gardiens furent tués dû à la tentative d’évasion de 6 prisonniers. Tous furent rattrapés et deux condamnés à mort.
Hommage à un gardien mort dans cette cellule

Dispositif pour écarter les barreaux

Impact des balles lors de la bataille

Parmi les détenus célèbres, le fameux Al Capone, parrain de la mafia de Chicago inculpé en  1931 grâce à Eliot Ness et incarcéré à Alcatraz en 1934.

L’audio-guide est génial et super bien fait (il se concentre sur l’histoire de la prison d’Alcatraz entre 1933 et 1963): il vous guide partout, vous donne des explications et informations très claires et intéressantes selon l’endroit où vous vous trouvez (vous pouvez faire pause quand vous le souhaitez), offrent des témoignages d’anciens gardes et détenus et surtout vous coupe de tous les autres visiteurs durant la durée de la visite. Malgré que le monde commençait à affluer au fur et à mesure que l’heure avançaient (vu que toutes les demi-heures un bateau, cela veut dire, toutes les demi-heures plus de monde qui déambulent dans les différentes pièces), je me suis sentie plongée dans l’histoire de ce rocher mythique pendant toute la matinée. Les autres touristes doivent penser de même car il n’y avait pas un brouhaha dans les différentes sales malgré le monde mais plutôt de la concentration presque dans le regard des gens. En tout cas, une réelle immersion.

Je n’ai même pas loupé la magnifique vue sur la baie depuis le quartier des officiers qui ce matin est couverte et permet de voir l’importance du fog sur la baie. Il fait vraiment frisquet à Frisco (et beaucoup, beaucoup, de vent !)

 
 


Les fous de Bassan qui peuplent l'île

 

Je ne saurai que conseiller cette visite très instructive et surtout le matin vu que pendant 1/2h on se serait cru dans une prison fantôme…

On en a bien profité pendant 2 bonnes heures. Petit passage obligé  à la boutique à la fin du tour : cette boutique est incroyablement incroyable : on y trouve de tout : de la clé des gardiens pour la galerie des armes, aux morceaux de rochers, en passant par le manifeste des règles de la prison (que l’on peut retrouver ici d’ailleurs : http://www.alcatrazhistory.com/regpage1.htm) . Ils sont fous ces ricains (et je parie que bcp de japonais achètent ces goodies) !
Un bout de rocher, pas de soucis!


Et même un mini chapeau de ranger!


 
On rejoint ensuite doucement le quai pour reprendre le prochain bateau vers la baie (une fois sur l’île vous y restez le temps souhaité et reprenez un des bateaux qui partent toutes les demi-heures). Cette fois, j’affronte la grisaille et me place sur le pont à l’arrière pour voir l’île s’éloigner doucement…et la ville se rapprocher…tel un retour à la liberté !







Il est presque midi…on ne veut pas se casser la tête pour trouver un endroit où manger alors hop, on file à Fisherman’s Wharf pour luncher au Rainforest Café. Cette chaîne de restaurants présente outre-Atlantique également (Londres, Paris…) tient son attrait dans le fait que le décor n’est autre que celui d’une forêt amazonienne avec des animaux bougeant et criant et de temps à autre des orages tropicales : immersion 100%. En plus al chaîne se bat pour la protection de la forêt. Niveau nourriture : els classique américains et quelques autres plats. Moi ça me plaît un endroit ultra-thématisé pour manger ! Jona et moi prenons le BBQ Burger servi avec chips (miam ils sont super bons, fait maison) et les deux filles prennent les Wraps : de bons plats bien copieux. Encore une petite place ??? Les filles font les gourmandes (moi y compris) et on prend le dessert typique de la maison : le Vooooolcaaaanooooo ! Une véritable montagne de brownies, glace vanille, chantilly et chocolat fondu à partager! Une bombe calorique sucrée qui est un délice…mais dur dur de terminer même à trois (on abandonnera l’idée ^^) Coût : +-25$/personne avec la boisson et le dessert.

 




BBQ Burger


 
Voooolcanooooo!

 
C’est bien lourd (et encore plus pour Carole puisque Jona lui a fait une farce en plaçant discrètement une assiette du dessert –propre bien sûr- dans son sac : les roteurs pèteurs voleurs, le retour ! ^^) qu’on quitte Fisherman’s Wharf alors que le soleil fait enfin son apparition.

Il est grand (à droite)


 
Boulangerie Boudin


Spectacle de rue


Le plein de calories fait, il faut dépenser tout cela et quoi de mieux qu’une promenade dans SF et plus particulièrement jusqu’à la Coit Tower ! Et pour pouvoir avoir une belle vue de la ville et arriver à ce point culminant, il en faut du courage, du souffle et de bons mollets. Carole et moi irons jusqu’au bout affrontant sans peur et  successivement les flopées de marche alors que nos deux comparses jettent les armes après à Greenwich Street. Ce coin est très paisible : de belles maisons situées dans les hauteurs (sur Telegraph Hill) avec de petits jardins, beaucoup de plantes et de fleurs et une superbe vue de la baie.





 

Dur dur


 
On ne montera pas dans le tour en elle-même, l’entrée étant payante. Cette tour art déco, aussi connue comme Lillian Coit Memorial Tower se situe dans le Pioneer Park et fut construite en 1933 en pour honorer les pompiers de la ville comme le voulait Lillie Hichcock Coit, veuve d’un banquier fortuné, morte 4 ans auparavant en ayant laissé des fonds à la ville pour embellir Telegraph Hill.







On redescend de plusieurs mètres grâce au Filbert Steps, tout aussi typiques mais aussi tout aussi raides ! Chose surprenante : je me serais crue sur Terra Nova (bref, au jurassique) en voyant des dizaines de libellules énormes !
On a bien mérité une pause après ce moment sportif, je vous le rappelle, le ventre plein ! On s’arrête un instant sur un banc dans un petit parc en face des Filbert Steps et juste à côté du siège de Levi Strauss & Co. Lors de la ruée vers l’or, Levi Strauss, l’inventeur du jeans déménagea à San Francisco où il ouvrit son usine Levi Strauss & Co et fit fortune grâce à son pantalon de travail bleu super résistant.


Ensuite, nous prenons un des tramways de la ville situés le long des Pier. Ces tramways historiques (ligne F) vont de l’Embarcadero à Castro en passant par Market Street. Les wagons viennent d’une multitude de villes du monde. Ils étaient inutilisés là-bas et récupérés ici ! Pas d’horaire fixe, on sait juste qu’il passe toutes les 10-15 minutes. Un chouette moyen de transport atypique qui est aussi compris dans le Muni Pass.

 
Notre but est en fait de relier Mission District, le plus vieux quartier de San Francisco datant de l’établissement de la colonie par les espagnols. Son nom provient de la Mission Dolores fondée en 1791. Le quartier abrite encore de nos jours une importante communauté hispanique. Le quartier est plus pauvre que d’autres et il est déconseillé de s’y promener la nuit venue. Pas de brouillard à Mission mais un soleil franc grâce à son micro-climat. L’attrait principal de ce quartier, outre le bâtiment de Mission Dolores un des plus anciens de la ville, ce sont les nombreuses peintures murales dont celles de Bamy Alley.
Comme vous le savez déjà, les transports à SF c’est pas ça. Résultat, on trifouille un peu dans les bus. On arrive à Mission mais bien loin de la fameuse allée. On marche. Je trouve une boutique vintage : arrêt obligé pendant 1heure où je dégoterai un petit top et où Carole essayera une robe boule à facettes disco…qui était craquée donc on partira en quatrième vitesse pour ne pas que le mec le voie. On re-marche. On se retrouve dans des rues qui nous ont l’air un peu craignos : pas un chat, un peu « la zone ». On re-marche. On catch un bus pour quelques arrêts sur une rue en ligne droite. On retrouve la civilisation. On marche encore un peu. Et enfin, nous voici à la toute pitite Bamy Alley : petite mais jolie avec de belles fresques murales supers colorées. Clic, clac. On re-marche dans le quartier hispano où on se croirait dans une tout autre ville. On se retrouve à un arrêt de bus pour prendre un bus (ben oui on va pas prendre le train à un arrêt de bus xD) et là, un gars vient nous trouver, pas méchant mais vraiment bizarre, et commence à nous raconter sa vie. Le pauvre, il était paumé, tout perdu mais pas bien méchant. Ça fait quand même strange une rencontre comme ça. Il nous racontait qu’on le prenait pour un voleur (oups), mais qu’il n’en est pas un (aaaah) car il a une petite fille de 4 ans… Quelques fois, j’ai dû me retenir de ne pas rire et au final c’est à Jona qu’il a tenu la patte pour 10 minutes au moins ! ^^ Première rencontre ultra-bizarre de cette journée…

Boutique vintage



Bamy Alley







On prend enfin notre bus après presque 30minutes d’attente. Deux rues à grimper (où on rencontre nos deuxième personne strange : on faisait une vidéo devant un panneau et là le gars qui habite là nous fait rentrer dans son jardin et nous explique qu’il doit reconstruire le garage et le rez-de-chaussée de sa maison suite à l’incendie de la maison d’à côté. Bien sympa…mais étrange ^^) Et on arrive à Castro sans se tromper, chapeau bas à nous (et même en voyant de belles maisons –dans de belles rues en pente :p-)! 
Les fameux travaux

 


Le fog arrive!


Castro, situé dans la Eureka Valley, est le quartier de la communauté gay à San Francisco depuis le Summer of Love qui débuta dans le quartier voisin de Haight-Ashbury en 1967. Le cœur du quartier s’étend sur environ deux pâtés de maison et est orné de drapeau arc-en-ciel. Le Castro Theater est le bâtiment le plus connu du coin. Ce quartier est aussi et surtout connu pour sa figure de proue : Harvey Milk (qui ouvrit dans le quartier un magasin de photos), activiste gay qui s’était auto-proclamé maire de Castro en 1975 et entra en politique pour donner plus de droits à la communauté qui a ainsi pu s’épanouir dans ces rues. Malheureusement il fut assassiné avec le maire de San Francisco en 1978.
 
 



Le resto baptisé en hommage à Harvey Milk


Ce quartier est sympathique avec des boutiques colorées et étonnantes. Mais le fog a fait sa réapparition et on file se réfugier dans un café, Forks, dans la rue principale du quartier (le resto Harvey’s étant plein de chez plein :/). N’ayant pas très faim, au début, je me dis que je vais prendre un plat pour ma mère et moi : Butternut Squash Ravioli (12.95$). On se retrouve avec 5 esseulées ravioles à la courge et aux noix, très bonnes mais très « light ». J’irai vite commandé un second plat : Grilled Original Cheddar and Soup (10.95$) : pain grillé au cheddar avec soupe chili con carne et frites à l’ail (c’est un vrai bonheur ces frites <3 ) ; plat bien plus copieux qui nous calera bien. Carole prend un burger (ça lui avait manqué xD) et Jona…euh je sais plus, un burger aussi je pense ! ^^
Troisième rencontre bizarre du jour alors qu’on mange : un gars à côté de nous, français, qui fait ses études ici et mange seul. Sympa à nouveau mais étrange (si, si ; je vous jure ce n’était pas des rencontres ‘normales’ ^^).
 

Les ravioles

Grilled Cheese et Chili


Garlic fries <3


Au final, le repas était plutôt bon et nous a bien réchauffé pour la dernière visite du jour : la fameuse maison bleue de Maxime Le Forestier. Le chanteur français avait vécu quelques temps sur les collines de Frisco dans une maison bleue en 1971. Durant plusieurs années, la maison qui a inspiré une des chansons les plus connues de Maxime Le Forestier n’était pas bleue mais d’une couleur verdâtre. En 2011, orchestré par la France, la maison fut repeinte dans sa teinte originale et une plaque commémorant le passage de l’artiste dans ce lieu fut apposée. Maintenant, il est facile de repérer la maison n°3841 de la 18th street. (Article)
 
 
Après cette dernière pause photo, il est 20heures et temps de rentrer. On continue de marcher un peu pour repérer un arrêt de bus : on trouve tant bien que mal quelle route on doit emprunter : 2 bus et de la marche pour retrouver notre chez nous. Mais el soir tombe, et sans qu’on s’en aperçoive, le changement de bus et la marche (bien 10minutes) ont lieu en plein dans le quartier de Mission. Je peux vous dire quand dans le noir, en étant à moitié perdu, et étant entouré de gens louches…on marche au pas de course pour trouver un arrêt de bus. Au final, on trouvera ce fameux arrêt sans être tombé dans une guerre de gang. C’est la seule fois du voyage où on s’est senti en insécurité. On lira le soir dans un guide qu’il n’était pas conseillé de se promener là le soir…mais on a survécu ! ^^

Dans le bus, pas mal de gens bizarres aussi dont un probablement SDF qui nous avait donné l’impression qu’il nous suivait et aussi el chauffeur qui parlait avec un passager mais avait oublié de couper son micro, résultat, on entendait tous dans le bus…Strange day in a strange city !

A 22h10, on est dans la chambre -> deux heures de trajet pour rejoindre le motel ! La dernière petite marche jusque le motel nous a frigorifié : on a les mains gelées !
 
Et pour finir: on est chapeautées non? :p